quand aller travailler devient une phobie

Cela fait maintenant 19 ans que je travaille dans cet établissement et depuis 1989 dans le service actuel. Je suis secrétaire, mon travail consiste à accueillir du public, répondre aux appels téléphoniques, m'occuper des différents dossiers, ... bref, un travail qui m'a toujours plû jusqu'en 1997 où un nouveau chef de service est arrivé.

Alors que j'étais autonome et avait des responsabilités. Celui-ci m'a retiré du jour au lendemain certaines tâches qui ont fait que mon travail est devenu routinier et n'avait plus autant d'intérêt.

Comme j'étais déjà fragile psycholiquement suite à mon divorce qui a été très difficile et j'avais connu de la part de mon mari de l'humiliation, la violence et l'alcoolisme, j'ai perdu de plus en plus condiance en moi, jusqu'à douter de bien faire les tâches que j'accomplissais avec compétence et dextérité depuis toujours.

J'ai perdu mes moyens combien de fois, je ne sais plus. Et l'humiliation ne venait plus cette fois d'un homme que j'avais aimé mais de mon chef de service qui a joué avec mes nerfs.

Il avait des phrases assassines et savait parlé de vous en mal (bien sûr) à l' hiérarchie.

Cela a débouché sur des vomissements le matin pour aller travailler, des tremblements quand j'avais du public, des crises de panique au travail, des crises de pleurs, et pour finir après des arrêts de travail répétés, un arrêt longue maladie.

Aujourd'hui, il n'est plus là. A cause de lui 6 personnes du service ont quitté l'établissement (licenciement pour "fautes", démission, mutation).

Bref, une seule personne aura réussi à détruire tout le fonctionnement d'un service ; à destabiliser, rendre vulnérable, anéantir bien d'autres que moi !!!

Mon médecin a bien sûr parler de harcélement moral.

Je suis toujours en arrêt longue maladie. Mais, je souhaiterais reprendre le travail mais dès qu'un collègue m'appelle et me parle du boulot ou dès que je pense à ce que j'ai vécu ou si j'en rêve (des cauchemars), j'ai une peur horrible : est-ce que je serais encore capable, aussi efficace, est-ce qu'on me fera encore confiance, est-ce que je vais tenir le coup ?

Toutes ces questions me hantent et même si l'on me dit que celui qui a provoqué tout çà a été viré, le mal est fait, j'ai peur, horriblement peur !!!

Merci de me conseiller. Que dois-je faire pour retrouver la confiance en moi ?

bonjour,

Vous allez me exuser pour mon français, je le maitrise pas bien encore, c´est pas ma langue.
J´ai aussi une phobie au travail, mais je suis pire que vous, dés que je ne suis pas inquiete. Je trouve tres correct ne pas vouloir passé mes heures precieuses de vie en faissant des choses que ne me font pas plaisir.

Mari

8) Bonjour a vous tous, je veux vous parler de moi qui apres 4ans et demi de bien-etre je ne me sentais pas si bien depuis un mois je suis retourné voir le médecin et il m`a dit d`aller a l`hopital car je voulais mourir mais sans rien essayer.
Entre-temps de vient de débuter de prendre des gouttes de fleurs de Bach c`est naturel et moi qui ne croit pas a ca je veux vous dire que ces gouttes sont véritablement bonnes pour nous.On peut les choisir car chacune a un but soit pour les peurs connus ou inconnus, le manque de moral, dépression et autres problemes.Je vous dis ceci car je voudrais que vous en preniez aussi je vois une différence et entre-temps j`attend un appel de l`externe et mon psychanaliste ne me laissera pas non plus car il est tres bien pour parler.
Je vois la différence avec ces fleurs et on peut les avoir a plusieurs magasins naturels.Mais prenez absolument fleurs de Bach moi pas d`autres marques car c`est un monsieur Bach qui les a découvertes.
Je vous souhaite a tous un meilleur temps et je pense a vous.a bientot,

D'abord : merci. Lire que tu vois le bout du tunnel me rassure un peu.
Alors, oui, on doit pouvoir s'en sortir ! 8)

Je veux y croire moi aussi, et je veux y arriver. Je travaille également en psychothérapie, et je me sens en progression ; même si c'est long, c'est vrai.
Je ne suis pas encore prête à retravailler. J'ai choisi de changer de métier. Afin qu'il me convienne davantage.
J'ai trouvé loin derrière moi ce qui a causé ces angoisses du boulot : de lourdes responsabilités beaucoup trop tôt. Et la rigidité de l'autorité paternelle.

J'apprends à me connaître, à savoir celle que je suis. Pour mieux appréhender mes désirs, mes attentes et besoins, et mes émotions. Mais surtout à m'accepter. Eh oui ! je ne suis pas celle que je rêvais d'être ! Mais allez, je ne suis pas si mal, hein ! :roll: Et ça, il faut l'admettre sereinemment.

Se voir en face pour se comprendre. Oui, je crois aussi que c'est ça le remède de "guérison".
Alors, voilà, je continue mon chemin. JE VEUX y arriver !

Courage, nous ne sommes pas seuls face à cette difficulté. :wink:

Je ne peux m'enpêcher de te répondre, parce que présentement, je fais un retour au travail après 3 ans et demi de maladie. A quatre reprises, j'ai tenté de repredre le travail, et toutes le fois je me suis effondré, retombant a chaques fois, dans l'anxiété et ses conséquences.
J'avais, dans cette période horrreur de la clientelle et je croyais que jamais je ne reprendrais le travail. J'étais anxieux au point de me cacher par période sous mon bureau. Mes baisses d'énergies étaient telles, que pafois j'avais peine a marcher ou même parler.
Ma vie n'avais plus de sens.
Mais pourtant, je suis dans un processus de retour et cette fois, je ne m'effondre pas.
Je crois que, ce qui m'aide le plus est d'avoir une attitude nouvelle face au travail.
Je ne dis plus que le travail me rend anxieux, que les autres me rendent anxieux, je sais très bien que c'est moi même, qui me rend anxieux avec ça.
Sur les autres, sur l'environnement, sur les gens qui font des bêtises, je n'ai pas de pouvoir.
Au travail, je revois le même stupidités qu'autrefois, il y en a même plus! Mais bon sang, elles ne m'affectent plus, je ne leurs laisse plus ce pouvoir la.
Sur moi, sur ce que je penses, sur mes états émotifs, sur mes choix, je sais maintenant, que j'ai un immense pouvoir.
Je crois que, c'est pour cela que je remonte la pente. Que je reprends le travail, que je reprends vie.
Je n'ai plus envie de me rendre malade pour les autres.
Je te souhais de faire les même prises de consciences, car je crois, que s'il y a une guérison, c'est la qu'elle se trouve.

Bonjour à vous tous,

J'ai le même problème que vous. Je suis un homme de 25 ans. Je suis ingénieur mécanique et toujours chez mes parents.

Mais voilà, je ne travaille pas dans mon domaine d'étude malgré le fait que ce n'Est pas les offres d'emploi qui manquent. J'ai d'ailleur une très grande facilité à vendre ma salade auprès des recruteurs. Mais dès lors qu'ils montrent un intérêt (me rencontrer pour une entrevue, signer un contrat) j'ai ce malaise qui vient prendre tout la place. Voici les symptôme: Malaise physique, incapacité à prendre la plus simple décision, sens pogné, je me sens "vedge", je ne sais plus ce que je veux, je ne ris plus, idées noires, etc...

J'éprouve un très grand malaise à travailler dans mon domaine d'étude. Je suis en psychothérapie depuis plus de 2 années et je suis découragé car ca n'avance pas à mon goût. J'aimerais partir de chez mes parents, avoir mon appart, une job ou encore partir pour faire un voyage plusieurs mois peu importe, juste quitter la maison familiale.

Encore dernièrement, je croyais être prêt, j'envois un CV pour une job qui m'intéressait et le recruteur me rappelle pour une entrevue et seul la possibilité d'aller à cette entrevue fait que je me sens mal.

Alors voilà, je ne sais pas trop ce que j'ai. Peut-être que je ne suis pas dans ma branche ? (mais je croirais que oui après avoir regardé plusierus possibilités).

Alors voilà, j'aimerais savoir s'il y en a ici qui sont dans la même situation mais surtout ce qui je crois serais bénéfiques pour tout le monde serait de se dire ce qu'on à trouvé sur soi-même qui fait en sorte qu'on a ce malaise vis-à-vis le travail ?

bye !

chère Carly,

lorsque j'ai compris que le malaise qui m'envahissait était lié au travail, je suis tombée de 4 étages. C'était pourtant sous mes yeux, mais je n'avais certainement pas voulu le voir. Alors, la chute a été très douloureuse.

J'ai traversé un épisode dépressif lourd, avec des crises d'angoisses violentes.
Le médecin m'a prescrit un traitement antidépresseur, ainsi que des anxiolitiques. Cela fait maintenant 7 mois. Je prends encore les antidépresseurs à dose moyenne. Je n'ai pris des anxiolitiques que lorsque les angoisses étaient insoutenables. Parce que j'avais très peur de la dépendance.

Aujourd'hui, je me sens encore fragile. J'ai peur de mon corps et de ses réactions.
Et puis, je me trouve bizarre. Différente.

Si vous connaissez aussi ces difficultés, n'hésitez pas à me contacter. Partager aide à se sentir moins seul et moins à part. Cela me fera plaisir d'en parler. :wink:

:oops: Bonjour farfelue 80, je viens te demander est-ce que tu prend ds médicaments en plus de ne plus travailler?Je vais attendre ton message.

ma psychologue m'a aidée à découvrir ce qui me rongeait : un trouble phobique du travail. 8O drôle de nom pour un malaise intérieur !

j'ai 28 ans. cela fait 10 ans que je travaille. Différentes entreprises et expériences, dans lesquelles j'ai été une bonne employée, mais qui me laissent à chaque fois sur un mauvais souvenir, un malaise.

Je suis un femme dynamique et active. Cependant, j'ai toujours eu du mal à aller au boulot. Même si tout s'y passait bien. C'est à dire que la démarche de m'y rendre est pénible (également physiquement : nausées, étourdissements, bref spasmophilie ). les retours de week-ends ou de vacances , l'horreur !!!

Après la naissance de mon fils, les choses se sont aggravées. La séparation a été un déchirement.
Chaque matin, malade, chaque soir, malade de penser au lendemain...

Pendant 1 an1/2 les manifestations physiques se sont alors accentuées : nausées violentes et permanentes, diarrhées, évanouissements, crises de spasmophilie, gastros à répétition, bronchites à répétition et chutes de tension longues et répétitives . Donc des arrêts de travail fréquents.

Après de nombreux examens, et la consultation de spécialistes, on me diagnostique "un malaise intérieur contre lequel mon corps se bat, et s'épuise". Hein?!? 8O

Je n'ai rien compris ! Quel malaise ? Après introspéction (pourtant commencée il y a 5 ans !), je découvre que c'est le travail. La claque!!! 8O Je n'en avais jamais pris conscience ! Et pourtant, c'était là ! sous mes yeux ! et paf !!! une dépression !!! aïe! aïe! aïe !

Ma psy m'a aidée à comprendre que cette "phobie" s'explique par le fait que très jeune j'ai eu de grosses responsabilités. Des obligations... trop nombreuses, trop rigides et beaucoup trop précoces. Cette situation a été extrèmement hard. C'est pourquoi aujourd'hui, mon inconscient rejette le milieu professionnel et son cadre. (bien sûr je résume, sinon j'écris 3pages !!!)

En ce moment je ne travaille pas. Je me sens enfin détendue, plus sereine. Je suis beaucoup beaucoup moins malade.

Mais cela est temporaire. Ma situation financière m'oblige à retravailler bientôt. Je l'envisage avec angoisse.
J'ai décidé de changer de travail et de rythme. Je croise les doigts. :roll:

Malheureusement, je n'ai aucune solution miracle, ni remède magique. Juste un petit conseil : en parler (vive le psy !) pour comprendre l'origine, l'accepter et s'adapter à ces conséquences.

Mousti,

Je sais qu'il faut que je fasse des efforts (surhumains) pour reprendre le travail.

Mais, j'ai envie de retravailler pour vivre tout d'abord mais aussi pour mon équilibre.

Mais, j'ai déjà fait des essais dans le service où j'étais et cela s'est soldé par des échecs et des rechutes.

Le simple fait de penser à retourner dans ce service me parallyse et m'éffraie.

Je crois que je vais demander à changer de service et j'espère que j'arriverais à retrouver la confiance en moi.

c'est plus difficile que l'on croit. Le travail est devenu une véritable phobie.
C'est non seulement une douleur morale mais également physique.

C'est un combat que je dois gagner !!!

Bonjour Laurence,

As-tu essayer de revenir seulement une ou deux journée par semaine juste pour voir si tu te sentirais bien dans tout cela, peut-être le fait de rester à la maison te fait ruminer des pensées noir, voir négative?

Peut-être que si tu te donnais la chance d'essayer même si cela représente juste une journée, cela peut te faire du bien, voir tes anciens collègue, te sentir occuper, sentir que tu apportes une aide, c'est valorisant et tu n,es pas obligé de te faire de pression et comme cela tu pourras réellement voir si tu aime encore cela ou si tu veux faire autre chose, peut-être es-tu simplement dans un autre tournant de ta vie et que tu remet tout en question?

Qu'en penses-tu?

Mousti