C'est une bonne chose que des signalements augmentent à la DPJ. Cela reflète les difficultés réelles qui existent au sein des familles où les parents n'en peuvent tout simplement plus, pour cause de pauvreté, pour cause d'isolement social, pour cause de santé mentale, pour cause de marginalisation, etc. Mais les besoins sont réels et bien présents. Cette augmentation est surprenante de ne pas être plus élevée. Cette augmentation pourrait être encore plus vraie si les critères d'amissibilité pour que des signalements soient jugés retenus, n’avaient pas étés autant resserrés depuis sa mise en place de la loi, soit depuis 1979.
ENFIN, les DPJ se réveille et demande ENFIN de l'aide. Ça fait longtemps qu’ils ne parviennent plus à répondre à leur mandat de protection parce que le mandat est tout simplement trop lourd en comptant les diminutions des ressources financières et les ressources d’hébergement.
• Que des DPJ demandent de l'aide et dénoncent qu'ils ne parviennent pas à répondre à leur mandat de protection, c'est leur responsabilité de le faire. Peu importe les raisons, lorsque les DPJ n'ont pas ou plus les moyens pour répondre à leur mandat, c'est à eux de réagir et de dénoncer, et non pas aux médias par divers documentaires qui les brassent pour qu'ils se réveillent.
À mon avis, cela aurait dû être fait bien avant aujourd'hui, cela aurait aidé davantage les enfants et réduit le taux d'absentéisme des employés travaillant à cette mission de protection. Aussi, si les papiers et la bureau-crassiiie étaient moindre, plus de temps serait accordé aux personnes directement, pour les aider concrètement et surtout les écouter.
Lorsqu’on constate, lors du dernier budget ministériel, la maigre allocation budgétaire aux services en protection de la jeunesse, soit 800 millions, c’est à se demander s’il prend au sérieux les besoins existants au sein des familles, pour les enfants et surtout et avant tout pour leur protection. 800 millions, ce sont des miettes devant une immensité de besoins directement touchés par sa propre loi qu’il souhaite voir appliquer, soit la protection de tous les enfants Québécois, afin qu’ils puissent vivre selon certaines conditions minimales qu’ils souhaitent préservées.
Mes recommandations :
• Diminuer la bureau-crasssssie
• Augmenter les ressources humaines et le support à ces travailleurs et les budgets de formation pour mieux répondre à leur tâche qui tend à être multiproblématique au sein des familles.
• Prendre plus de temps pour écouter les clients, pour mieux évaluer leur situation, et mieux traiter l'évolution de leur situation.
• Miser sur des collaborations avec les organismes d’aide du milieu
• Lorsque les intérêts des enfants entrent en compétition avec les limites administratives disponibles pour les aider……/// Dénoncer directement toutes ces situations afin que le ministère soit au courant et informé des réels besoins dans la société et qu’il cesse de se leurrer sur les miettes qu’il garoche sur une cause qu’il semble traité sans espoir!!!