Re: Interroger les jeunes sur le suicide réduit les risques
Je suis d'accord avec cet article!. J'ai personnellement un fils qui a fait des tentatives à 12-13 ans et le problème, c'est qu'il ne parlait pas! Il se sentait comme un extra-terrestre d'avoir de telles pensées! Alors, il a accumulé son mal-être au lieu de voir des pistes de solutions. À partir du moment où il a commencé à les exprimer, sa rage et son impuissance ont pû s'extérioriser en parole. Je pouvais alors lui sugggérer des activités, des "terrains neutres", des personnes ressource ou en relation d'aide. Cela a permit qu'il ne fasse plus aucune tentative. Il a cependant consommé des drogues par la suite, et ce fût une période difficile, mais sans nouvelle tentative. Suite à une prise en charge face à une judiciarisation, il est abstinent depuis maintenant 8 mois, a repris goût aux études et à la vie et progresse harmonieusement! Je reste convaincue que je dois beaucoup au fait que mon fils avait l'autorisation de parler de cela et a pû le dire lorsque la question lui fût posée. Sinon, il aurait continué de faire des tentatives de plus en plus "efficaces", jusqu'à une éventualité que je préfère ne pas imaginer. Mais il faut aussi ne pas "banaliser" cela, comme on le fait avec la drogue, l'alcool ou la sexualité. Il faut aussi montrer l'importance que cela revêt. Il semble que tout le monde soit unanime pour le suicide, on agit pour prévenir et aider. Vivement que l'on fasse de même pour le reste. Mon fils a demandé de l'aide à l'école lorsqu'il a commencé à prendre du Canabis, et il s'est fait dire que c'était une drogue douce et que ce n'était pas grave. Il a monté sa consommation jusqu'à Ectasy et Cocaïne. Des actions anti-sociales l'on propulsé dans les mains d'aidants qualifiés et il a pu entreprendre des démarches dans un programme d'aide. Il est maintenant heureux et en paix avec lui-même!