Bonjour Monsieur,
j'ai lu votre texte avec interet étant victime d'un conflit qui ne me "concerne" pas vraiment. 2 amis commun à moi, M et L se sont disputés. M a commencé en s'acharant sur L, sans raison apparente, juste pour lui dire ce qu'il pensait de ses méthodes.
L est mon propriétaire, et colocataire. Pensant que c'est moi qui avait dit tout ça à M et pour se venger , il m'a dit par message ,de partir de la maison et que je trouverais quelqu'un d'autre pour me loger. ( sous une forme très agressive)
avec des "tu me dégoutes" Alors que je n'y suis pour rien.
Je lui ai alors ecrit une lettre pour lui expliquer qu'il se trompait de cible, et qu'il voulait me faire mal comme il a eu mal.
Le problème, dans ce que vous expliquez plus haut, c'est que vous ne parlez pas de la mauvaise foi des agresseurs, qui par fierté mal placée, ne veulent pas se remettre en question.
Après lecture de ma lettre, il n'a jamais répondu.
Et je pense qu'il ne répondra jamais, vu la blessure faite à son égo et ayant besoin d'un bouc émissaire (moi) au lieu d'avoir réglé ses comptes avec M...
Je ne sais plus comment rétablir la situation.
Ayant fait plusieurs fois le premier pas.
Je n'aime pas l'idée vile de la vengeance ou du "je te rends ce que tu m'as fait" et j'ai bien analysé la situation avant de lui ecrire.
Mais sans réponse ni indulgence, ni compréhension de sa part, je me heurte à un mur.
De plus, M ne veut pas s'excuser, et assume totalement sa méchanceté gratuite envers L.
J'en suis émotionnellement très affectée, et je me sens déconsidérée par L, qui ne m'adresse plus un regard, ni la parole.
est ce que cela veut dire qu'il faut lacher prise? laisser L revenir s'il en a un jour l'envie?
Je ne veux pas céder a son chantage de quitter la colocation à cause de cette histoire injuste qui retombe sur moi comme des éclaboussures .
Je crois que la conclusion de votre texte c'est que tout le monde ne cherche pas forcément à "être" mais s'entoure "d'avoir" pour se rassurer de ce qu'ils ne sont pas.
et c'est difficile pour ceux qui comme moi voudrait rétablir le flux des choses.
Cordialement.
Julie