La prévalence du syndrome serait environ 10 fois plus élevée chez les personnes atteintes de fibromyalgie (33 %) que chez les personnes indemnes de la maladie (3,1 %).
Mari Viola-Saltzman de l'Université Loyola et Nathaniel F. Watson de l'Université de Washington à Seattle ont mené cette étude avec 172 personnes atteintes de fibromyalgie (âgées en moyenne de 50 ans, 93 % étant des femmes) et 63 personnes en santé (âgées en moyenne de 41 ans).
Plusieurs aspects de ces deux syndromes suggèrent une logique de chevauchement, indiquent les auteurs. Les deux troubles impliquent des anomalies sensorielles, et une physiopathologie similaire du système qui régule le neurotransmetteur dopamine a été proposée pour les deux syndromes. Par ailleurs, le syndrome des jambes sans repos peut être induit par les antidépresseurs, qui sont un traitement courant pour la douleur et la dépression dans la fibromyalgie. Il a été montré que l'exercice peut améliorer les symptômes des deux syndromes.
Le syndrome des jambes sans repos peut souvent être traité avec succès par des médicaments tels que le pramipexole (Sifrol) (1) ou le ropinirole (Adartrel, Requip) (2), mentionnent les auteurs.
Les médicaments indiqués pour le syndrome des jambes sans repos sont-ils utiles ? (HAS)
Pour plus d'informations sur le syndrome des jambes sans repos, voyez les liens plus bas.
Voyez également :
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- Fibromyalgie : des chercheurs estiment avoir trouvé la pathologie sous-jacente !
- Le syndrome des jambes sans repos mieux compris (2013)
(2) Le ropinirole (Adartrel, Requip) est un agoniste de la dopamine indiqué pour le traitement de la maladie de Parkinson.
Psychomédia avec source : Science Daily.
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