Environ 7 millions de personnes vivent dans des régions du centre et de l'est des États-Unis où la fracturation hydraulique peut causer des secousses sismiques risquant d'endommager les constructions, selon un rapport de l'Institut américain de géophysique (US Geological Survey, USGS) publié le 28 mars.
La fracturation hydraulique consiste à extraire le pétrole et le gaz de schiste par injection d'eau et de divers produits à haute pression dans des puits profonds, sous les nappes phréatiques.
L'Oklahoma, le Kansas, le Texas, le Colorado, le Nouveau-Mexique et l'Arkansas sont, dans l'ordre, les États les plus exposés.
À certains endroits, des séismes peuvent à la fois être provoqués naturellement et par des activités de fracturation. Dans ces régions, le risque de tremblement de terre toutes causes confondues est similaire à celui, très élevé, de séismes naturels en Californie.
La carte dressée par Mark Petersen et ses collègues du USGS recense les séismes, naturels et résultants de la fracturation, survenus entre 1980 et 2015 dont la magnitude était égale ou supérieure à 2,5 sur l'échelle de Richter.
Ils ont recensé 21 endroits dans les 6 États les plus à risque où une augmentation, dans les 5 dernières années, des secousses puissantes causant des dommages résultait d'activités de fracturation.
Parallèlement, une étude canadienne, publiée dans la revue Seismological Research Letters, montre que plus de 60 % des tremblements de terre dans le bassin sédimentaire de l'Ouest canadien (Alberta et Colombie-Britannique) sont directement liés à la fracturation et 30 à 35 % aux puits d'évacuation des eaux usées, rapporte Radio-Canada
Psychomédia avec sources : AFP (La Presse), USGS, Radio-Canada, Seismological Research Letters.
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