La Commission française de la Sécurité des Consommateurs (CSC) met en garde contre la nocivité potentielle des ampoules fluocompactes à basse consommation d'électricité en raison de leur émission de vapeur de mercure et de leurs rayonnements.
Avec une consommation d’énergie 5 fois moindre et une durée de vie 6 à 10 fois plus longue que celles d’une ampoule classique, ces ampoules sont de plus en plus prisées des consommateurs.
Les risques potentiels sont liés aux :
- émissions de rayonnements ultraviolets (surexposition de la peau, maladies de peau) ;
- rayonnements électromagnétiques (risques cancérigènes et d’interaction avec les stimulateurs cardiaques) ;
- émanations de mercure contenu dans l’ampoule en cas de bris.
En cas de bris, la commission recommande de ventiler longuement la pièce et de la quitter. Les débris doivent être ramassés à l’aide de gants et de papier absorbant, par exemple, et placés dans des sacs en plastique en évitant que le verre ne les perce. L’utilisation de l’aspirateur, qui contribue à mettre en suspension dans l’air des particules de mercure, doit être évitée.
Elle recommande aussi de se tenir à une distance minimale de 30 cm d’une lampe fluocompacte en cas d’exposition prolongée, par exemple lors d’une lecture à la lumière d’une liseuse (en conformité avec le rapport de l’ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) rendu public en juin 2010.
Enfin, elle invite les consommateurs à privilégier les lampes « affichant les quantités de mercure les plus faibles possible », et à les recycler en les déposant dans un point de collecte.
La réglementation actuelle, a découvert la commission, ne définit pas la teneur en mercure dans l'air considérée comme dangereuse. Elle demande aux pouvoirs publics de déterminer les valeurs maximales d'exposition aux vapeurs de mercure acceptables dans l'air ambiant et une révision de la directive européenne sur la limitation de l’utilisation de certaines substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques actuellement en vigueur.
Psychomédia avec source : CSC.
Tous droits réservés