Deux discothèques franciliennes sur 5 dépassent le seuil maximal autorisé de 105 décibels, selon une enquête menée par l'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France en association avec la préfecture de police de Paris et Bruitparif, rapporte "Le Parisien-Aujourd'hui en France". L’ARS a saisi le Haut Conseil de la santé publique.
D’où un « risque certain pour l’audition du public », indique l’étude, qui évoque des altérations « temporaires » et « durables ». Outre la perte d'audition associée à la mort de cellules sensorielles sensibles et non renouvelables de l'oreille interne, d'autres problèmes de santé pourraient être liés aux basses fréquences qui constituent 91% de l’énergie acoustique diffusée dans les discothèques, notamment les pneumothorax.
Parmi les améliorations possibles, outre la mise à disposition de bouchons d’oreilles, l’ARS préconise la création de « zones de calme » dans les boîtes de nuit: « Une étude réalisée par un ORL, il y a une dizaine d’années, indique que si certains musiciens échappent à des problèmes auditifs lourds, c’est grâce à leurs pauses régulières qui permettent à leurs oreilles de récupérer ».
Psychomédia avec sources:
Le Parisien, Le Nouvel Observateur (AP)
Tous droits réservés