Ces polluants se trouvent dans plusieurs produits d'usage courant tels que les plastiques, intérieur de boîtes de conserve, shampoings, vernis à ongles, parfum, revêtement des médicaments et compléments alimentaires, ... Ces polluants pourraient être responsables de puberté précoce chez les jeunes filles.
Les trois catégories de substances testées étaient largement détectables dans les urines et des expositions élevées aux phthalates et aux phytoestrogènes en particulier étaient associées, bien que modestement, à un développement prématuré des seins.
Un phénol, 2 phytoestrogènes, et un sous-ensemble de phthalates étaient associés à une puberté tardive.
"Nous croyons qu'il y a certaines périodes de vulnérabilité dans le développement de la glande mammaire, et l'exposition à ces produits chimiques peut influencer le risque de cancer du sein à l'âge adulte. Les habitudes alimentaires peuvent aussi avoir un impact", indique Dr. Woof. L'étude confirmait, un lien qui avait été montré par des études précédentes, entre l'indice de masse corporelle et la puberté précoce.
Les recherches doivent se poursuivre pour déterminer l'importance des différents facteurs, indique la chercheuse.
Le Pr Charles Sultan, du CHU de Montpellier, dont les propos ont été recueillis par le Quotidien du médecin, indique que ces polluants peuvent perturber le développement pubertaire. Dans certaines régions, indique-t-il, des "épidémies" de puberté dès l'âge de 8 ans sont constatées. Et la 'fenêtre de susceptibilité' biologique à ces produits tend à s'agrandir, car, si l'âge du début du développement des seins est plus précoce, celui des premières règles n'a pas beaucoup varié".
Psychomédia avec sources: Enviro2B, Télégraph.co.uk.
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