L'ozone (O3) se forme à partir d'autres polluants (oxyde d'azote principalement, ainsi que des hydrocarbures ou des solvants) sous l'action du soleil et il s'accumule en l'absence de vent. Il est un constituant important du smog.
Les populations les plus sensibles aux effets de ce polluant sur la santé sont les enfants, les personnes âgées ainsi que les insuffisants respiratoires et les asthmatiques.
Selon la sensibilité de chacun, il peut provoquer des irritations des yeux, de la gorge et du nez, de la toux, des essoufflements, voire un inconfort thoracique ou une gêne douloureuse en cas d'inspiration profonde. Les effets sont accentués par les exercices physiques du fait d'une plus grande quantité d'air inhalée lors de l'effort.
L'étude ERPURS en France, basée sur des données de 1987 à 2000, concluait que, par rapport aux jours les moins pollués, les jours de forte pollution à l'ozone sont associés à un excès de mortalité de causes respiratoires et cardiovasculaires de 6.1%. L'étude européenne APHEA évaluait de son côté à 3% l'augmentation de la mortalité lorsque la concentration maximum horaire d'ozone augmentait de 50 ug/mètre cube.
Le Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France conseillait, dans un avis émis en avril 2000 de prévoir les activités physiques et l’aération des lieux de vie plutôt dans la matinée, car l’ozone se forme surtout l’après midi lorsque l’ensoleillement est maximal. Il est important d’essayer de ne pas aggraver la situation en fumant ou en utilisant des produits tels que des solvants ou peintures lors d’un épisode de pollution. Les personnes présentant une sensibilité particulière devraient s'abstenir de sortir pendant les heures les plus chaudes de la journée.
Psychomédia avec source: Airparif
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