Les gens ont des réactions cérébrales similaires quand ils voient des images d'affection ou de violence envers des robots ou des humains, montre une étude allemande présentée au congrès annuel de l'International Communication Association.
Historiquement, les recherches dans le domaine de l'interaction humain-robot ont porté sur l'implantation de modèles des émotions dans les systèmes robotiques et testé ces implémentations en ce qui concerne leur crédibilité et leur naturalité, leur influence positive sur des participants ou l'agrément de l'interaction.
Mais la façon dont les gens perçoivent « l'émotion robotique
» et leurs réactions émotionnelles envers les robots demeurent peu connue.
Afin d'étudier comment les gens pensent à propos de ces créatures inanimées, Astrid Rosenthal-von der Putten (1) et ses collègues ont mené deux études utilisant des mesures objectives liées aux émotions.
Dans la première, 40 participants ont regardé des vidéos d'un petit robot en forme de dinosaure qui était traité de manière affectueuse ou violente. Ils ont présenté une plus grande activation physiologique durant la vidéo de traitement violent et ont également rapporté un état émotionnel plus négatif après cette dernière.
La deuxième étude utilisait l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) pour étudier des corrélations potentielles de l'interaction humain-robot en comparaison avec l'interaction humain-humain.
Les 14 participants ont regardé des vidéos montrant un humain ou un robot traité de manière affectueuse ou violente.
Les participants présentaient une activation neurale similaire dans les cas de traitements affectueux envers l'humain ou le robot, indiquant que ces derniers provoquaient des réactions émotionnelles semblables. Mais pour ce qui était des vidéos montrant des traitements violents, les participants présentaient une préoccupation empathique plus forte pour les humains.
Les experts considèrent les robots comme des outils potentiels pour aider les personnes âgées et les personnes handicapées à demeurer indépendantes et améliorer leur qualité de vie.
« Un des objectifs de la recherche actuelle en robotique
», indiquent les chercheurs, « est de développer des compagnons robotiques qui établissent une relation à long terme avec un utilisateur humain, parce les robots compagnons peuvent être des outils utiles et bénéfiques
».
Pour ce, les recherches visent l'élaboration et l'implantation de capacités d'apparence humaine dans ces derniers, telles que la théorie de l'esprit, l'émotion et l'empathie.
Notre système affectif se laisse leurrer par le contact visuel avec un robot
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(1) Nicole Krämer et Matthias Marque.
Psychomédia avec source : PsychCentral
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