Catherine Taylor de l'Université Tulane (New Orleans) a mené cette étude avec 2 500 mères d'enfants de 3 ans. Près de la moitié (45.6%) rapportaient ne pas avoir donné de fessée à leur enfant au cours du mois précédent, 27.9% l'avaient fait une ou deux fois et que plus d'un quart (26.5%) l'avaient fait plus de deux fois.
Les enfants qui recevaient régulièrement la fessée présentaient des comportements agressifs à l'âge de cinq ans. Ils faisaient preuve "d'insolence, de cris, de cruauté, de méchanceté vis-à-vis des autres". Certains enfants se battaient, menaçaient et détruisaient des choses.
"Il y a des façons de discipliner les enfants de manière efficace sans avoir à les frapper et cela peut réduire leurs chances d'être agressifs plus tard", explique la chercheuse.
"Les parents n'ont pas à avoir recours à la fessée pour obtenir ce qu'ils veulent. S'ils évitent la fessée mais utilisent des moyens non-physiques, leur enfant aura de meilleures chances de bien se comporter plus tard".
L'American Academy of Pediatrics s'oppose fortement à la fessée pour quelque raison.
En 2008, le Conseil de l'Europe a appelé ses États membres à interdire la fessée. Un appel auquel les Français notamment opposent une résistance.
(1) Illustration: Campagne "Construire une Europe pour et avec les enfants" 2006-2008.
Psychomédia avec sources: WebMD, Le Nouvel Observateur
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