L'American Psychological Association a rendu publique son enquête annuelle "Stress in America" selon laquelle la crise financière a un impact important sur le niveau de stress des Américains.
Lorsqu'interrogés sur la crise financière entre juin et août 2008, près de la moitié de ceux-ci rapportaient un stress croissant par rapport à leur capacité de répondre aux besoins de base de leur famille. Huit répondants sur dix affirmaient que l'économie était une cause importante de stress pour eux, comparativement à 66% en avril.
Les femmes étaient plus nombreuses à se dire stressées par rapport à l'argent (83% vs. 78%), l'économie (84% vs. 75%), la stabilité de l'emploi (57% vs. 55%), les coûts du logement (66% vs. 58%) et les problèmes de santé affectant leur famille (70% vs. 63%).
Comparativement à la même période en 2007, les répondants étaient plus nombreux à rapporter des symptômes physiques et émotionnels dus au stress: fatigue (53% vs 51%), irritabilité ou colère (60% vs 50%), insomnie (52% vs 48%) ainsi que d'autres symptômes tels que le manque d'intérêt et de motivation, l'humeur dépressive ou triste, les maux de tête et la tension musculaire.
Ces symptômes étaient plus importants chez les femmes: 57% vs 49% pour la fatigue, 65% vs 55% pour l'irritabilité, 56% vs 36% pour les maux de tête, 56% vs 39% pour l'humeur dépressive et triste.
"Avec la détérioration de l'économie qui défraie les manchettes, il est facile de s'inquiéter davantage au sujet de ses finances que de sa santé, mais le stress concernant l'argent et l'économie a un impact émotionnel et physique sur l'Amérique, spécialement les femmes", dit Katherine Nordal de l'APA. "Les Américians rapportent plus de symptômes émotifs et physiques. S'ils continuent de vivre ces niveaux élevés de stress sur des périodes prolongées, ils sont à risque de développer des maladies sérieuses."
Les conséquences du stress extrême sont plus importantes quand les symptômes sont ignorés et que le stress n'est pas géré. Dr. Nordal conseille d'être plus attentifs à ces symptômes.
PsychoMédia avec source:
American Psychological Association