Les jeunes enfants dont la mère souffre de dépression présenteront eux-mêmes un risque accru de dépression à l’adolescence, selon une étude canadienne publiée dans Public Library of Science (PLoS).
Ian Colman de l’Université d’Ottawa et ses collègues ont suivi 937 enfants de la naissance à l’adolescence.
"L’enfant peut vivre la dépression maternelle comme un traumatisme
", explique le professeur Colman.
"Un enfant de deux à cinq ans ressent un sentiment de perte lorsque sa principale fournisseuse de soins, sa mère, à qui il s’est attaché plus jeune, devient dépressive. Maman n’est plus là pour l’aider à traverser des phases cruciales de développement social et cognitif, une situation qui peut avoir des répercussions à long terme sur sa santé mentale.
"
Les recherches de l'équipe aideront à déterminer quels enfants sont susceptibles de souffrir de dépression durant leur adolescence, ce qui pourrait permettre aux intervenants de première ligne et aux spécialistes de la santé mentale d’aider ces enfants plus rapidement, avant que la dépression se manifeste dans toute son ampleur.
Le professeur Colman encourage les mères qui souffrent de dépression à aller chercher de l’aide.
Psychomédia avec source: Université d'Ottawa.
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