Les diagostics de dépression chez les enfants et les adultes ont diminué aux États-unis selon une étude publiée dans les Archives of General Psychiatry. Cette baisse coïncide avec la mise en garde qu'avait émise la Food and Drug Administration (FDA) sur un lien possible entre antidépresseurs et augmentation du risque de suicide chez les enfants et les adolescents en 2003. Une mise en garde sur une augmentation possible du risque chez les jeunes adultes (18-24 ans) a par la suite été émise en 2007.
Immédiatement après l'avertissement de 2003, une diminution du nombre de diagnostics de dépression a été observée chez les enfants et les adultes, même si ces derniers n'étaient pas concernés par cet avis, rapportent les chercheurs.
Entre 1999 et 2004, le nombre d'épisodes de dépression était en augmentation constante puis en diminution à partir de 2004.
Le taux de diagnostics de dépression chez les enfants est passé de 3,3 pour 1.000 en 1999 à 5,2 en 2004 et à 3,5 pour 1.000 en 2007.
La diminution de diagnostics de dépression a été plus marquée chez les médecins généralistes. De 2004 à 2007, leurs diagnostics de dépression ont diminué de 29% chez les adultes, 37% chez les jeunes adultes et 44% chez les enfants.
Pour les personnes recevant un diagnostic de dépression, la prescription d'antidépresseurs a diminué. Elles ont été légèrement plus nombreuses à participer à au moins une séance de psychothérapie. Mais elles n'étaient pas aussi nombreuses que l'on aurait pu s'y attendre si les médecins proposaient systématiquement la psychothérapie comme une alternative aux antidépresseurs.
Psychomédia avec source:
Los Angeles Times