80% des jeunes patients prenaient des antidépresseurs comparativement à 15% des gens dans le groupe de comparaison souffrant d'apnée du sommeil. L'utilisation d'antidépresseurs était également beaucoup plus importante que dans le groupe plus âgé.
La moitié des gens âgés (généralement au dessus de 50 ans) qui présentent ce trouble ont la maladie de Pakinson ou un trouble apparenté. Les 2/3 des gens présentant tardivement ce trouble vont éventuellement développer la maladie.
Récemment des chercheurs ont montré que les antidépresseurs affectent le sommeil paradoxal. Alors une explication possible pour les résultats de la présente recherche est que le trouble du comportement pendant cette phase du sommeil soit provoqué par les antidépresseurs.
La recherche ne constitue toutefois pas une preuve et l'auteur explique que la cause peut aussi être la dépression ou autre trouble pour lesquels les gens prennent l'antidépresseur. Il est possible aussi, explique-t-il, que les antidépresseurs favorisent la mise à jour d'un risque par rapport à la maladie de Parkinson.
Il rapporte que, selon son expérience, le trouble peut cesser lorsque l'antidépresseur est changé pour un autre, le Wellbutrin, qui n'intervient pas sur les mêmes circuits. Mais, précise-t-il, cela n'est pas prouvé car le nombre de patients traités est très petit.
Pour Bruce Nolan, M.D., spécialiste des troubles du sommeil, cela risque d'être long avant que l'on puisse avoir des réponses aux questions soulevées par cette recherche.
"Cela va être long avant que plusieurs effets potentiels à long terme de médications agissant sur le système nerveux central soient mieux compris. Il est peu probable que les compagnies pharmaceutiques financent ces recherches", dit-il.
Psychomédia avec source : WebMD.
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