Certaines personnes sont 2 à 3 fois plus susceptibles de devenir déprimées que d'autres étant données des circonstances similaires selon une récente recherche parue dans le British Journal of Psychiatry.
Plus d'un cinquième de la population aurait une prédisposition génétique à la dépresssion en réponse à une série d'événements stressants.
Les chercheurs ont analysé des échantillons d'ADN (s'intéressant au gène tranporteur de la sérotonine) d'un groupe de 127 personnes (des enseignants gradués en 1978) qui ont été suivies pendant 25 ans. Elles étaient rencontrées tous les 5 ans. 42% d'entre elles ont rencontré les critères d'une dépression majeure pendant ce temps.
Ce qui contraste avec les gens qui ont plutôt une protection génétique. Dans des circonstances similaires, seulement 30% d'entre eux deviennent déprimés.
Les chercheurs ont identifié 3 différents types génétiques dans la population:
- 21% auraient un génotype qui prédispose à la dépression
- 26% auraient un génotype plutôt protecteur
- 53% auraient un mélange des deux.
La recherche montre qu'il y a aussi un seuil critique quant aux événements négatifs de la vie. La dépression n'est pas amenée par un seul événement mais par une série d'événements se produisant dans une période limitée (à l'intérieur d'un an par exemple).
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Dernière mise à jour: 23 juin 2007