L'étude visait à tester l'hypothèse selon laquelle les rythmes physiologiques circadiens deviennent déphasés par rapport au cycle sommeil/éveil pendant les courtes journées de l'hiver, ce qui causerait la dépression saisonnière.
Mais certaines personnes semblent plutôt influencées par le crépuscule qui arrive plus tôt, ce qui résulte en une avance du rythme physiologique circardien.
La sévérité des symptômes est en relation avec le degré de désajustement dans une direction ou l'autre.
Le traitement de choix pour la plupart des gens souffrant de dépression saisonnière est l'exposition à une lumière intense qui amène un avancement du rythme physiologique circardien lorsque faite le matin. Parce que les gens savent quand ils sont exposés à la lumière cependant, il y a un effet placebo considérable.
La mélatonine peut aussi amener un avancement de phase mais si elle est prise l'après-midi. Les chercheurs en sont arrivés à cette conclusion après avoir testé l'effet antidépresseur de la mélatonine prise le matin (ce qui cause plutôt un délai de phase) et en après-midi.
68 participants souffrant de dépression saisonnière ont été assignés à des groupes recevant un placebo ou une faible dose de mélatonine le matin ou en après-midi pendant 3 semaines. Après 4 ans, la recherche confirme que le désajustement du rythme circadien compte pour une part importante de la dépression saisonnière.
Un plus petit nombre, ceux qui présentent plutôt un avancement de phase répondaient mieux à la mélatonine le matin.
La mélatonine ne causait pas de somnolence étant donnée qu'elle était prise en très faible dose. Elle pourra constituer un traitement à la dépression lorsque formulée en faible dose à libération continue.
Psychomédia avec source:Eurekalert
Tous droits réservés