Les endocannabinoïdes sont des substances chimiques que le cerveau libère dans certaines conditions telles que l'activité physique; elles stimulent des récepteurs cérébraux spécifiques et peuvent déclencher des sensations de bien-être. Les chercheurs, qui comprenaient des scientifiques de la University of California à Irvine, ont pu mesurer l'activité de la sérotonine et de la noradrénaline suscitée par la hausse du taux d'endocannabinoïdes, et ont également procédé à des expériences standard afin d'évaluer l'humeur des sujets et de confirmer leurs constatations.
« Les résultats ont été semblables à l'effet que nous aurions pu escompter lors de l'emploi d'antidépresseurs d'usage courant, qui sont efficaces chez à peine 30 % de la population environ, explique la Dre Gobbi. Notre découverte tend à confirmer que l'URB597 représente une solution de rechange non psychotrope, sans dépendance et plus sûre par rapport au cannabis pour le traitement de la douleur et de la dépression; elle est porteuse d'espoir pour le développement d'une autre gamme d'antidépresseurs dotés d'une marge d'efficacité plus large. »
On sait depuis des années que le cannabis a des propriétés antidépressives et analgésiques, mais cette drogue est loin de constituer un traitement idéal en raison de la dépendance qu'elle engendre et de ses autres répercussions sur la santé en général. L'ingrédient actif du cannabis - le THC (tétrahydrocannabinol) - stimule les récepteurs cannabinoïdes.
Cette étude a été financée par le Fonds de la recherche en santé du Québec (FRSQ), la Fondation canadienne de la recherche en psychiatrie (FCRP), le National Institute on Drug Abuse (NIDA) ainsi que grâce à une bourse du Centre universitaire de santé McGill."
Source: www.medicalnewstoday.com
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