Bonjour à tous,
je consulte en tant que lectrice ce site depuis un an maintenant et j'ai décidé d'écrire à mon tour afin d'y laisser un peu de mes paradoxes.
En effet, je suis tellement paradoxale, voire borderline que je suis en thérapie depuis maintenant 7 ans à raison d'une fois par mois (donc pas si "grave") car mon histoire commence par une enfance pendant laquelle je me suis sentie abondonnée par un père abscent une mère dépressive bref un couple tout à fait conflictuel.
Mes parents ne m'ont jamais comprise et j'ai du me "débrouiller" comme je pouvais.
Bref arrive à l'âge "adulte" je m'amourrache d'un homme marié : beau, magrhébin et hop je tombe enceinte : inconsciente que j'étais je ne prenais pas la pilule mais j'avais toujours dit que je voulais un enfant de lui.
Bien entendu autant vous dire que il ne l'a pas reconnu (je ne sais même pas si je voulais qu'il le reconnaisse!) et pendant 4 ans il l'a vu de temps en temps.
Aujourd'hui mon petit garçon a 6 ans et depuis bientôt 2 ans je vis avec quelqu'un qui le prend comme si c'était son fils.
Bref l'équilibre ho combien fragile est là mais le problème est que à chaque grande décision dans ma vie et bien je me sens cette peur d'être prisonnière, d'étouffer bref de ne pas assumer mes choix jusqu'au bout .
En d'autre termes , j'ai peur de la VIE, de l'engagement.
Je me dégoûte d'avoir fait un enfant dans ces conditions, d'être si individualiste (bélier ascendant sagittaire) heureusement je prie beaucoup, j'en ai besoin.
La vie spirituelle fait partie de ma vie mais mon chemin est si "tortueux" , pas linéaire alors que je vois ces filles qui se marient, qui aiment le mari (enfin c'est ce que les gens veulent bien montrer) bref , en apparence, tout est normal mais en ce qui me concerne, on dirait que mon inconscient est par moment "transparent" comme si il y avait une porte battante entre le conscient et l'inconscient.
Vous me suivez?
Je ne pense pas être une mauvaise fille et je demande bien souvent pardon à dieu d'être comme je suis.
Mais la vie est si dur et je crains aussi pour mon fils, sera-t-il armé pour affronter cela , avec un père qui l'a abondonné (mais je suis persuadée au fond de moi-même que son père pense à nous tous les jours car nous nous sommes aimés), bref j'ai reproduit le schéma père abondon avec mon fils.
Maintenant, après un solide travail sur moi-même qui durera toute la vie (c'est le travaill d'une vie) je prend conscience de mes paradoxes, j'apprend à les gérer, je me "réajuste" quotidiennement mais c'est difficile, parfois douloureux.
Je travaillelaussi avec mon ange gardien (je suis témoin de "signes") de son aide, de son amour.
Tous avons notre ange et si seulement nous étions moins stressés, conditionnés, et si seulement nous apprenions à être plus humbles.
Mon dieu avec des si me direz-vous...
Enfin voilà mon histoire j'ai enive de partager cela avec vous chers lecteurs et lectrices et qui me sentir un peu mieux.
Vos témoignages sont les bienvenus.
Merci
Sitael
