Québec octroie 1,4 million $ à un projet de recherche du Centre de recherche du CHUM (Centre hospitalier de l'Université de Montréal) visant à identifier les substances cancérigènes en milieu de travail. Une même somme proviendra de la Société de recherche sur le cancer.
D'une durée de 5 ans, le projet, dirigé par Jack Siemiatycki, vise à développer et appliquer un outil, le CANadian Job-Exposure Matrix (CANJEM), pour l'identification des liens possibles entre les agents chimiques fréquemment présents dans les environnements de travail et plusieurs types de cancer. Cet outil permettra d'intégrer les données accumulées au cours des 30 dernières années relativement à l'exposition à 300 agents cancérigènes dans plus de 3 200 emplois.
Une trentaine ou une quarantaine de ces agents, comme l'amiante, le gaz radon ou le formaldéhyde, sont déjà connus comme étant cancérigènes ou dangereux mais pour la plupart, leur nocivité n'est pas connue. L'objectif est de chercher les premières évidences de nocivité et de risque de cancer potentiel.
Seulement 2% de l'enveloppe globale du budget consacré à la recherche sur le cancer au Canada sont consacrés à la recherche sur les causes du cancer, souligne le chercheur.
Psychomédia avec source: Université de Montréal, Le Devoir (Presse canadienne). Tous droits réservés.