La Société canadienne du cancer (SCC) a annoncé, mardi le 19 mars, l'octroi de 37 subventions totalisant plus de 7 millions de dollars à des équipes de recherche dont 7 québécoises.
L'équipe de David Juncker de l'Université McGill a reçu 190 000 $ pour la mise au point d'une micropuce pouvant détecter le cancer du sein dans une goutte de sang. L’équipe a créé une puce qui permet de détecter simultanément des centaines de protéines produites par les cellules cancéreuses. L'objectif est, avec l’aide de collègues américains, de rendre la puce plus sensible et de déterminer quelle combinaison de protéines constituerait le meilleur marqueur de la présence d’un cancer de sein.
Pour cela, ils vont chercher à détecter une centaine de protéines candidates dans le sang de 200 femmes atteintes d’un cancer du sein et de 50 femmes en santé. Au moyen de statistiques, ils sélectionneront une dizaine de protéines dont la combinaison prédit la maladie avec le plus de précision. Ils pourront alors fabriquer une biopuce sur mesure pour détecter cette combinaison.
Peu coûteux et facile à utiliser en cabinet médical, cette micropuce pourrait compléter, voire peut-être un jour remplacer, la mammographie.
D'autres projets qui ont reçu un financement de la SCC sont celui de l’équipe du Dr Qiyin Fang de l’Université McMaster (Ontario) qui a reçu 194 000 $ pour développer et tester un système de cartographie du colon et celui de l'équipe de John White de l'Université McGill qui à reçu 200 000$ pour tester un nouveau genre de médicament contre le cancer, un hybride combinant la vitamine D à un agent de chimiothérapie. Si cette stratégie fonctionne, elle pourrait permettre de créer une nouvelle classe de médicaments qui contourne la résistance à la chimiothérapie.
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