Et, selon les auteurs, Nicholas Christakis de l'Université harvard et James Fowler de l’Université de Californie à San Diego, le bonheur se propagerait plus efficacement que la tristesse.
Les chercheurs ont étudié les réseaux sociaux de près de 5000 habitants de la ville de Framingham de 1983 à 2003. Leur niveau de bonheur était mesuré avec des tests; les changements familiaux (naissance, mariage, divorce, décès) étaient enregistrés ainsi que les noms des membres de leurs familles, des amis proches, des collègues de travail et des voisins. Plus de 50.000 contacts ont ainsi été identifiés parmi les 5000 participants.
Les résultats montrent que l'augmentation du niveau de bonheur d'une personne connue directement augmente de 15% les chances d'être heureux; celle d'un contact de second niveau, comme l'ami d'un ami augmente les probabilités de 10% et celle d'un contact de troisième niveau de 6%. Aucun effet n'était observé pour les contacts de quatrième niveau. Les personnes connues au travail n'auraient pas d'influence à moins d'être des amis.
L'influence des contacts sociaux demeure cependant moins importante que les circonstances de vie personnelles.
Contagious Happiness, source: BMJ, reproduit par le New York Times.
Un autre résultat est que les personnes situées au centre de réseaux sociaux ont tendance à être plus heureuses que celles situées aux extrémités.
Certains spécialistes soulignent que ces résultats devront être reproduits afin de confirmer un tel effet de contagion.
Psychomédia avec sources: WebMD, New York Times