L'article, qui avait causé une importante baisse de vaccination en Grande-Bretagne et dans plusieurs autres pays, est retiré des archives de la revue.
La semaine dernière, le Dr Andrew Wakefield, l'auteur principal de cette étude, a été jugé coupable par le General Medical Council d'avoir enfreint les règles de recherche. Le GMC a jugé :
- qu'il avait montré un mépris des enfants en leur faisant subir des tests non nécessaires à leur traitement (ponctions lombaires, coloscopies, repas baryté, tomodensitométrie (scan) cérébrale, tests sanguins et d'urine) aux seules fins de cette étude ;
- que des enfants ne rencontraient pas les critères d'inclusion dans l'étude ;
- qu'il a agi malhonnêtement et de façon trompeuse dans la façon dont il a présenté l'étude.
La revue avait déjà admis en 2004 qu'elle n'aurait pas dû publier cette étude. Elle était soutenue par 10 des 13 des auteurs de l'étude qui se rétractaient. Cela survenait dans le contexte où le Dr. Wakefield était accusé d'avoir omis de déclarer avoir reçu des paiements de la part d’avocats qui travaillaient sur un possible recours collectif contre des fabricants du vaccin.
Plusieurs études ont indiqué une absence de lien entre l'autisme et le vaccin ROR. En 2006 notamment, une étude de l'Université McGill (Montréal) montrait que les cas d'autisme avaient augmenté au Québec après le retrait du thimérosal (contenant de l'éthylmercure) dans les vaccins. Une année plus tard, la même équipe publiait une étude qui montrait, selon des analyses de sang et de cheveux, que l'autisme n'était pas lié à l'exposition au mercure de différentes sources.
Psychomédia avec sources : BBC, Telegraph.co.uk, Washington Post.
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