Ces troubles incluent l'autisme, le syndrome d'Asperger, le syndrome de Rett, le trouble désintégratif de l'enfance et le trouble envahissant du développement non spécifié.
L'étude montre aussi que les garçons sont environ 4 fois plus susceptibles d'être atteints que les filles.
La prévalence des diagnostics était de 110 par 10,000 enfants (soit 1 sur 91 pour l'ensemble et 1 sur 58 chez les garçons).
Les troubles étaient décrits comme légers dans la moitié des cas (49,6%), de sévérité moyenne dans un tiers des cas (33,9%) et sévères dans 16.5% des cas.
Presque tous les enfants qui avaient déjà eu un diagnostic de TSA avaient aussi reçu des diagnostics d'autres troubles. Environ 87% avaient reçu un diagnostic de trouble déficit d'attention et hyperactivité (TDAH), d'anxiété, de dépression ou d'autres troubles.
Les estimés de la prévalence des TSA ont augmenté régulièrement à partir des années 1960 pour se situer entre 2 et 5 sur 10,000 dans les années 1980, puis entre 30 à 60 dans les années années 2000. Les études les plus récentes faisaient des estimations variant entre 50 et 90.
Il n'est pas clair si cette augmentation des diagnostics est attribuable à une augmentation du nombre d'enfants atteints ou à un changement dans la capacité de détecter l'autisme, commente Tom Insel, directeur du National Institute of Mental Health.
L'étude, fait remarquer Dr. Susan L. Hyman, spécialiste, a établi la prévalence des diagnostics et non pas des troubles en eux-mêmes. La prochaine étape serait de vérifier si ces diagnostics sont adéquatement établis.
Psychomédia avec sources:
Medpage Today
Los Angeles Times
New York Times
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