Un tribunal américain examinera l'hypothèse controversée selon laquelle des vaccins causeraient l'autisme. Il s'agirait de l'une des plus importantes batailles juridiques de l'histoire de la médecine.
Les parents de presque 5000 enfants américains soutiennent que leurs enfants ont développé l'autisme après avoir été vaccinés.
Une vingtaine d'experts doivent témoigner pendant cette procédure qui pourrait durer une année.
Les experts du gouvernement vont argumenter que plusieurs études épidémiologiques n'ont établi aucun lien entre les vaccins et l'autisme. Voyez à ce sujet les articles cités ci-dessous.
La question est controversée dans le milieu scientifique, des résultats de recherche étant contradictoires.
Un pédiatre à la retraite, le docteur Edward Yazbak, est au nombre des chercheurs américains qui se posent des questions. Par exemple, sur le nombre très élevé de cas d'autisme chez les enfants d'immigrants à Montréal. Serait-ce parce qu'on les a revaccinés à leur arrivée au Canada?
Le docteur David Ayoub, de l'Illinois, publiera bientôt une étude internationale qui établit un lien de causalité entre le mercure et l'autisme.
Certains tenants de la théorie vaccins-autisme parmi la communauté scientifique croient que la peur de détériorer les programmes de santé publique ont amené des scientifiques et le gouvernement à cacher le problème.
Plusieurs familles croient que Centre de contrôle et de prévention des maladies aurait organisé un vaste "coverup".
Si la Cour attribue des dédommagements aux familles des victimes, les compagnies pharmaceutiques seront à l'abri des poursuites. Les dédommagements seraient tirés d'un fonds constitué à partir d'une taxe de 75 ¢ par vaccin que les contribuables paient déjà.
Toutefois, si le tribunal établit un lien de causalité, ne serait-ce que dans un seul cas, entre l'autisme et la présence de mercure dans les vaccins, les grandes pharmaceutiques pourraient être la cible de poursuites à l'échelle planétaire. Des milliards de dollars sont en jeu.
Une conséquence importante serait le nombre de parents à travers le monde à refuser les vaccins pour leurs enfants.
Selon les dernières données du Centre de contrôle et de prévention des maladies, 1 enfant de 8 ans sur 150 aux États-Unis a un trouble du spectre autiste. Avant les années 1990, on estimait que la fréquence devait varier entre 1 enfant par 2000 à 5000. Des progrès au niveau des capacités diagnostiques pourraient expliquer cette évolution.
Sources:
Radio-Canada
San Francisco Chronicle
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