Des chercheurs ont suivi l'évolution d'enfants prédisposés à la dyslexie de la naissance à l'âge scolaire.
Le professor Heikki Lyytinen de l'Université de Jyväskylä (Finlande) ont comparés 107 enfants dont un des parents était dyslexique à un groupe d'enfants sans prédisposition à la dyslexie. La moitié des enfants dont les parents avaient des difficultés avec la lecture et l'écriture trouvait l'apprentissage de la lecture plus difficile que les enfants du groupe de comparaison.
Très tôt, les caractéristiques du développement du langage chez ces enfants indiquaient le risque de difficulté d'apprentissage de la lecture et de l'écriture, dit Lyytinen.
Ces enfants présentaient un retard dans leur capacité de percevoir et traiter mentalement les subtilités de la voix d'une personne et une lenteur pour nommer les objets familiers présentés visuellement.
Quand ils approchaient l'âge de l'apprentissage de la lecture, ils avaient plus de difficulté que normalement à mémoriser les noms et les sons des lettres.
Acquérir la capacité de lire demande beaucoup plus de pratique chez ces enfants. De plus, lire couramment est un pré-requis pour comprendre des textes complexes. Un lecteur lent n'est pas capable de saisir le sens du texte en entier. Pour cette raison, il faut porter attention non seulement à la précision de la lecture mais aussi à la compréhension des textes.
Les difficultés de ces enfants peuvent être significativement réduites par l'entraînement et cela, de façon que l'enfant trouve amusante, dit Lyytinen.
Son équipe a mis au point et testé des exercices sous forme de jeux qui se sont avérés efficaces pour améliorer la capacité des enfants à faire face au défi de l'apprentissage de la lecture.
Les résultats de cette recherche ont été présentés à l'Académie des sciences de Finlande.
PsychoMédia avec source:
Science Daily