Les gens qui sont particulièrement sensibles aux signes physiques d'anxiété, comme les paumes moites ou le coeur qui débat, ont un plus grand risque de développer des troubles anxieux comme des crises de panique récurrentes.

Depuis une vingtaine d'années, les chercheurs reconnaissent un trait appelé sensibilité à l'anxiété, qui consiste à interpréter les aspects physiques de l'anxiété comme une menace pour soi-même.
Les gens peuvent, par exemple, croire qu'ils font une crise cardiaque quand leur rythme cardiaque accélère en réponse au stress. Des recherches passées avaient suggéré que la sensibilité à l'anxiété pouvait être un facteur de risque pour le développement de troubles anxieux futurs, incluant le trouble panique. Les nouveaux résultats confirment que cette sensibilité contribue au développement de ces troubles, explique Dr. Brad Schmidt, chercheur en psychologie et auteur principal.

La recherche impliquait 404 jeunes adultes qui ont été suivis pendant 2 ans. Un test mesurait leur niveau de peur des sensations physiques provoquées par le stress et l'anxiété telles que le rythme cardiaque accéléré, la transpiration et les étourdissements.

Les participants dont le niveau de peur était élevé avait un risque deux fois plus élevé de souffrir d'attaques de panique ou de recevoir un diagnostic de trouble anxieux durant le suivi de 2 ans.

Dans une autre recherche qui n'est pas encore publiée, Schmidt et ses collègues ont obtenu des résultats prometteurs en utilisant la thérapie cognitive comportementale pour diminuer la sensibilité aux symptômes physiques afin de réduire les risques de troubles anxieux futurs.

Psychomédia avec source: Journal of Psychiatric Research.