Fergus Craik, et ses collègues de l'Institut Rotman associé à l'Université York de Toronto, ont étudié les dossiers médicaux de plus de 200 personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer dont la moitié était bilingue.
Chez les personnes qui avaient parlé deux langues ou plus dans le quotidien pendant plusieurs années les symptômes de la maladie (tels que perte de mémoire, confusion, difficultés à résoudre des problèmes et à prévoir les événements à venir) apparaissaient plus tard.
Parler plus d'une langue aiderait le cerveau à se constituer "des réserves" qui aideraient à mieux composer avec les dommages cérébraux amenés par la maladie.
Plusieurs études ont montré qu'être actif intellectuellement retardait la maladie. En septembre dernier, une étude, également publiée dans la revue Neurology, montrait que chez les personnes actives intellectuellement, la maladie apparaissait plus tardivement mais que son évolution était ensuite accélérée. Les auteurs suggéraient que l'activité cognitive améliore la capacité du cerveau de maintenir un fonctionnement normal à mesure que la maladie se développe mais que quand la maladie est finalement diagnostiquée elle semble être à un stade plus avancé.
Psychomédia avec sources:
Radio-Canada, CBC"ca
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