A court terme, la nouvelle proposition facilitera surtout l'inclusion de patients dans des essais cliniques de nouveaux médicaments.
Cela pourrait changer dans les prochaines années car plusieurs équipes de recherche travaillent au développement de tests sanguins pouvant diagnostiquer la maladie. Jusqu'à maintenant toutefois, les tests sanguins développés offrent une moins grande précision que la neuro-imagerie et l'analyse du liquide céphalorachidien qui serait de 100 % selon le Pr Dubois.
Des chercheurs américains annonçaient notamment ce mois-ci, dans les Archives of Neurology, avoir identifié plusieurs protéines provenant d'un simple échantillon sanguin qui, grâce à une nouvelle technologie d'analyse, permettraient de diagnostiquer la maladie en combinaison avec les critères cognitifs. La précision est de 94 % pour l'identification des personnes ayant la maladie et de 84 % pour l'identification de celles n'ayant pas la maladie. Des études supplémentaires sont nécessaires pour valider ces résultats, précise Ramón Díaz-Arrastia de l'Université du Texas qui a dirigé l'étude.
En France, la société ExonHit Diagnostic commercialise depuis décembre 2009 le test sanguin d’aide au diagnostic de la maladie AclarusDx. D'abord réservé aux centres de recherche, l'accès pour le diagnostic clinique grand public est prévu pour 2011. Le test aurait une précision de 75 %.
Une société scandinave, DiaGenic, devrait aussi lancer en France un produit similaire, déjà commercialisé ailleurs en Europe.
Psychomédia avec sources:
Inserm, Daily News and Analysis, Le Parisien
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