Après 4 ans de suivi, les personnes pratiquant au moins 2 fois par semaine une activité de loisirs stimulante intellectuellement étaient 2 fois moins susceptibles de développer une démence ou une maladie d'Alzheimer que celles pratiquant ces activités moins d'une fois par semaine. Et ce, indépendamment des autres catégories d'activités de loisirs, du niveau d'éducation, de la catégorie socioprofessionnelle, du sexe et des facteurs liés au mode de vie (tabac, alcool) ou à la santé.
Aucune réduction du risque n'a été constatée avec les autres catégories d'activités de loisirs (passives, physiques et sociales).
Cette association entre pratique régulière d'activités intellectuelles et diminution du risque de démence suggère, considèrent les chercheurs, que la promotion de ce type de loisirs au sein de la population âgée pourrait constituer une intervention pertinente de santé publique.
Psychomédia avec source: Inserm
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