L'équipe du Pr Emmanuel Planel a soumis des souris présentant des caractéristiques de la maladie d'Alzheimer (dont la production de protéines tau qui s'accumulent dans les cellules nerveuses et causent leur destruction) à une anesthésie de 4 heures. Sept jours plus tard, une augmentation de la production des protéines tau était constatée.
C'est la chute de 7 degrés Celsius de la température corporelle induite par l'anesthésie qui serait responsable de cette réaction, et non le produit anesthésiant considère le Pr Planel.
Il espère que ces résultats inciteront les médecins et les dentistes à envisager d'autres avenues thérapeutiques afin de limiter les impacts négatifs de l'anesthésie chez les personnes atteintes d'Alzheimer.
Psychomédia avec source: Radio-Canada