"Le poisson possède des qualités nutritionnelles précieuses, mais les poissons sont aussi contaminés par des polluants de l'environnement", rappelle l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) dans un rapport mis en ligne le 28 juillet.
Le poisson "est une excellente source de protéines. Il compte aussi des matières grasses, en quantité variable selon l'espèce, qui sont des sources d'oméga 3 qui préviennent des maladies cardio-vasculaires et sont nécessaires au développement et au fonctionnement de la rétine, du cerveau et du système nerveux", résume l'Agence.
Mais, ils peuvent aussi être contaminés par des polluants "dont les dioxines, les PCB ou le méthyl-mercure, des contaminants de l'environnement qui peuvent avoir des effets néfastes sur la santé en cas de surexposition. Les PCB et les dioxines se retrouvent préférentiellement dans les poissons les plus gras (anguilles) ainsi que dans certains poissons bio-accumulateurs (barbeau, brème, carpe, silure), le méthyl-mercure dans les poissons prédateurs sauvages".
L'Agence a défini "une fréquence optimale de consommation de poisson pour couvrir les besoins en nutriments bénéfiques pour la population tout en assurant des conditions de sécurité alimentaire pour le consommateur".
Elle reprend les recommandations de l'Afssa dans son avis du 14 juin 2010:
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- consommer du poisson deux fois par semaine en associant un poisson à forte teneur en oméga 3 (saumon, sardine, maquereau, hareng, truite fumée, anguille) et un poisson maigre (thon en conserve, colin ou lieu noir, cabillaud, merlan, sole, julienne, raie, merlu, baudroie ou lotte, carrelet ou plie, limande); certains poissons gras ont une plus faible teneur en oméga-3 et ne font pas partie de cette recommandation (rouget, anchois, pilchard, bar ou loup, truite, dorade, turbot, éperlan, brochet, flétant).
- varier les espèces et les provenances et limiter sa consommation de poissons bio-accumulateurs de PCB (barbeau, brème, carpe, silure) à une fois par semaine.
Psychomédia avec source: Anses