De 1990 à 2004, ils ont apporté certaines améliorations à leur alimentation. La consommation de fruits et légumes ainsi que celle de lait à faible teneur en gras ont progressé alors que la consommation de viande rouge a baissé.
Pour cette raison, les Québécois sont nombreux à avoir des apports de certains minéraux et vitamines insuffisants.
Les apports sont insuffisants:
- en vitamine D et calcium pour 6 adultes sur 10;
- en potassium pour plus de 9 adultes sur 10;
- en magnésium, pour le tiers des adultes;
- en vitamine A pour le quart des adultes;
- en vitamine C et zinc pour près de 2 hommes sur 5 âgés de 71 ans;
- en folate chez le tiers des femmes de plus de 70 ans.
Les apports en fibres sont par ailleurs insuffisants pour la très grande majorité des Québécois et le quart d'entre eux ont des apports en lipides (matières grasses trop élevés). La consommation de gras saturés et trans, en particulier, demeure trop élevée. La consommation de sel est trop élevée pour 9 personnes sur 10. Les aliments surtransformés, notamment, sont une source importante de gras saturés, de sel et de sucre.
Les Québécois ont donc encore beaucoup d'habitudes à changer pour une alimentation qui favorise mieux leur santé. Malheureusement, «le changement des habitudes alimentaires, c'est un processus très long dans une société», commente Mme Carole Blanchet, coauteure du rapport.
(1) Carole Blanchet, Céline Plante, Louis Rochette, La Consommation alimentaire et les apports nutritionnels des adultes québécois.
Psychomédia avec sources: INSPQ, Le Devoir
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