Trois mois après le décès de la chanteuse britannique Amy Winehouse à l'âge de 27 ans, les résultats de l'enquête du coroner sont divulgués.
«Sa mort soudaine et accidentelle» serait attribuable à l'absorption de doses d'alcool élevées après des semaines d'abstinence. Elle présentait un taux d'alcoolémie de «416 mg d'alcool par décilitre de sang».
Comme point de repère, mentionne Le Figaro, à 200 mg d'alcool, une personne commence à perdre ses réflexes, le seuil d'une consommation potentiellement fatale étant 350 mg.
Des premières analyses toxicologiques conduites en août avaient relevé la présence d'un taux d'alcoolémie élevé et aucune trace de drogues illégales.
La généraliste qui suivait Amy Winehouse lui a rendu visite la veille de sa mort. Elle était «pompette mais calme et capable de tenir une conversation», a-t-elle indiqué. «Elle ne savait pas comment elle allait réussir à arrêter de boire mais elle n'était pas du tout suicidaire. Au contraire elle me parlait de son futur anniversaire.» Des médicaments lui avaient été prescrits, dont le sédatif Librium (chlordiazepoxide, nom commercial en France: Librax, anxiolytique de la classe des benzodiazépines) afin de l'aider lors du sevrage alcoolique mais cela n'aurait joué aucun rôle dans sa mort, selon la coroner.