Le Parisien a pris connaissance d’un avis du conseil scientifique de l’Agence française du médicament (ANSM) et du compte-rendu de l’ensemble des discussions que le conseil a menées sur une étude de l’équipe du professeur Romain Gherardi, chef du service neuromusculaire à l’hôpital Henri Mondor de Créteil, portant sur la neurotoxicité de l’aluminium présent dans les vaccins.

Même injecté à « faible dose » dans des muscles de souris, l’adjuvant aluminique « peut induire une accumulation d’aluminium à long terme et des effets neurotoxiques », indique l’équipe de Gherardi.

Cette étude met en évidence des facteurs génétiques de prédisposition à développer une myofasciite à macrophages après la vaccination, rapporte Le Parisien. Sept gènes sont « surrepresentés » chez les patients affectés.

« Des approfondissements sont nécessaires », estime l’avis du conseil scientifique. Dans la discussion entre experts, le directeur de l’ANSM, Dominique Martin, abonde : il « appelle la puissance publique à prendre ses responsabilités en la matière ».

Contacté par Le Parisien, le ministère de la Santé indique que « cette étude ne change rien aux actuelles conclusions : il n’y a aucun argument scientifique à ce jour qui remet en cause l’innocuité des vaccins. Rien ne démontre une dangerosité ».

Didier Lambert, président de l'association E3M qui regroupe des personnes qui, comme lui, sont atteintes de myofasciite à macrophages, déposera bientôt une lettre dans les casiers des députés leur demandant une investigation sur l'aluminium dans les vaccins et ses alternatives. « Je suis un malade de l'aluminium... pas des vaccins. Mes enfants sont vaccinés, mes petits-enfants aussi. Le débat n'est pas là. Il porte sur comment proposer une solution aux personnes qui, pour des raisons peut-être génétiques, ont une difficulté à éliminer l'aluminium vaccinal », explique-t-il.

Romain Gherardi a publié, fin 2016, le livre « Toxic Story: Deux ou trois vérités embarrassantes sur les adjuvants des vaccins ».

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Psychomédia avec sources : Le Parisien, Le Parisien.
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