L'activité physique dans la vie quotidienne, telle que la marche et les tâches ménagères, réduit la mortalité, publiée dans la revue médicale The Lancet.

Scott A. Lear de l'Université Simon Fraser (Canada) et ses collègues ont mené cette étude avec plus de 130 000 personnes de 17 pays, âgées de 35 à 70 ans, suivies pendant 7 ans.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande au moins 150 minutes par semaine d'activité physique aérobique d’intensité modérée et des exercices de renforcement musculaire au moins deux jours par semaine.

Dans l'ensemble des pays, 18 % des participants ne respectaient pas ces lignes directrices alors que 44 % étaient plus actifs que ces recommandations.

L'activité physique comme moyen de transport, au travail ou pour les travaux ménagers étaient les formes les plus courantes dans toutes les régions (allant de 437 à 574 minutes par semaine). Alors que l'activité physique dans les loisirs n'était courante que dans les pays à revenu élevé (130 minutes par semaine en moyenne).

Au cours des 7 ans de l'étude, les risques de maladies cardiovasculaires (3,8 % contre 5,1 %) et de mortalité (4,2 % contre 6,4 %) étaient réduits chez les participants dont l'activité correspondait à ces lignes directrices, comparativement à ceux qui ne les respectaient pas.

Au Canada, seulement une personne sur 4 a un niveau d'activité qui correspond aux recommandations, souligne le chercheur, relayé par CBC.

Au fur et à mesure que les pays deviennent plus prospères sur le plan économique, l'activité physique est de moins en moins intégrée à la vie quotidienne, ajoute-t-il. « Beaucoup de gens pensent que la seule façon d'avoir une activité physique est de dépenser de l'argent et d'aller au gymnase, mais ce n'est pas le cas ».

Être assis raccourcit la vie : à quels intervalles se lever pour réduire le risque ?

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Psychomédia avec sources : The Lancet, American College of Cardiology, CBC
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